11.15.2009

Linda Blair IS Roller Boogie!





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Aaah, « Roller Boogie » ! Aaah, "Roller Boogie"! Le nanar musical et sportif ne pouvait rêver d'un meilleur représentant tant la formule semble parfaite : 50% roller, 50% disco, 100% nanar. The nanar music and sports could not imagine a better representative as the formula seems perfect: 50% Rolle, 50% disco, 100% nanar. Un grand cru ! Opportunistes comme il se doit, ces genres filmiques profitent presque toujours d'un engouement soudain pour un sport OU un courant musical nouveau (« House Rap » et le rap, « Snowboarder » et le snowboard… tout est dans le titre !). A great vintage! Opportunistic as it should, these filmic genres almost always benefit from a sudden passion for a sport or a musical style that new ( "House Rap" and rap, "Snowboarder" and snowboarding ... all in the title !). N'y allant pas avec le dos de la cuillère, « Roller Boogie » joue carrément sur les deux tableaux, les producteurs s'efforçant de surfer à la fois sur la vague du roller-skate (il ne s'agissait évidemment pas encore du roller blade mais de ce que l'on a appelé chez nous les patins à roulettes) et sur celle, certes un peu moins fraîche, du disco (avec une BO absolument impossible truffée de tubes du moment, comme le hit Hell On Wheels de Cher). Do not go with the back of the spoon, "Roller Boogie" plays squarely on the two tables, the producers trying to surf on both the wave of roller-skate (it was obviously not the roller blade but what we called in our roller skates) and that, admittedly a little less fresh, disco (with BO impossible stuffed tubes of time, as the hit Hell On Wheels Cher ).



DON'T DARE MISS THE CONCLUSION OF 
LINDA BLAIR 
in 
ROLLER BOOGIE!
AFTER THE JUMP



Autres atouts nanars de taille, la présence au poste de réalisateur de Mark L. Nanars Other advantages of size, at the helm of director Mark L. Lester (futur auteur de ces autres perles que seront « Class 1984 », « Class 1999 » et « Commando ») et celle dans le premier rôle de Linda Blair . Consacrée pour son rôle de petite fille possédée par le Malin dans « L'Exorciste », celle-ci ne sait pas encore qu'elle en sera bientôt réduite à cachetonner misérablement dans des productions douteuses, au gré d'une carrière en roues libres vers le néant le plus abyssal (une poignée de navetons aux Philippines, un caméo dans « Scream » et puis basta). Lester (future author of these other pearls that are "Class 1984", "Class 1999" and "Commando") and one in the leading role of Linda Blair. Dedicated to his role a little girl possessed by the devil in "The Exorcist "it does not yet know it will soon be reduced to Cachetona miserably in bad productions, at the option of a career in open wheel to the most abysmal nothingness (a handful of navetons the Philippines, in a cameo "Scream" and then basta).





Pour l'histoire, il suffit d'appliquer la bonne vieille formule dite « à la Dirty Dancing » : une jeune bourgeoise genre un peu prude mais rebelle rencontre un beau garçon genre un peu pauvre mais ambitieux qui est le meilleur de la ville dans sa spécialité (ici, le patin à roulettes), ils décident de participer ensemble au grand concours et, à force de s'entraîner ensemble, tombent béatement amoureux l'un de l'autre malgré le clivage social (c'est beau, c'est MORAL, l'AMOUR TRIOMPHE TOUJOURS !!!). For the record, we can apply the good old formula called "the Dirty Dancing": a young bourgeois genre a bit prudish, but rebel meets a handsome boy like a little poor but ambitious is the best of the city in its specialty (here, in-line skating), they decide to participate in all major competitions and, by dint of training together, falling blissfully in love with each other despite social cleavage (it's beautiful, it ' Moral is, love conquers all !!!). Bien entendu, ces doux sentiments ne s'épanouiront pleinement qu'à l'issue du concours final, qui célèbrera sans surprise la victoire de notre couple en goguette et permettra au public de laisser exploser sa joie, la jubilation extrême des acteurs pouvant s'apparenter à une sorte d'incitation au mimétisme festif qui saurait conduire le spectateur le plus blasé à applaudir avec un enthousiasme de fou furieux. Of course, those sweet feelings flourish fully until after the final competition, which celebrates the victory no surprise our merry couple and will allow the public to blow his joy and jubilation of the great actors who can s' apparent to some sort of incentive to mimicry festive not lead the most jaded audience to applaud with enthusiasm berserk. Une phrase bien longue et futilement chaloupée pour vous signifier que le happy-end de « Roller Boogie », c'est pas de la menthe à l'eau. A very long sentence and futilely swaying you mean the happy ending of "Roller Boogie" is not mint water.




Chose rare, il semble que l'ambiance complètement folle et délurée du film parvienne à instiller un état d'esprit assez semblable chez le spectateur, même si je me doute que les trois boutanches de rosé sifflées avec ma douce ce soir-là ont bien dû jouer un rôle dans tout ça [attention les kids, l'alcool sans modération c'est MAL]. Unusually, it seems that the crazy atmosphere and saucy film succeeds in instilling a mindset much like the viewer, although I doubt that the three boutanches rose hissed with my sweet that night were well have played a role in all this [attention the kids, alcohol is bad without moderation]. Pourtant, les séquences que j'ai revues à jeun quelques jours plus tard semblent le confirmer : « Roller Boogie » procure d'agréables sensations euphorisantes [attention les kids, la drogue c'est de la merde qui pue], agriffé qu'il est à son époque – la fin des 70's – et californien au-delà du raisonnable. However, the sequences that I have reviewed some fasting days later seemed to confirm this: "Roller Boogie" provides a pleasant euphoric sensations [attention the kids, the drug is shit that stinks], it agriffé is his time - the late 70's - and California beyond reasonable. Pour rendre au mieux cette atmosphère faite de ciel céruléen, de sable chaud et fin et de corps bronzés et sains (paye ta rime foireuse, John), le film a été tourné à Venice Beach, parce que c'est là que la fièvre du roller-boogie serait née. To make the most of this atmosphere made of cerulean sky, warm sand and fine and healthy and bronzed bodies (pay your rhyme borked, John), the film was shot in Venice Beach because that is where the fever roller-boogie was born. D'un point de vue bassement pragmatique, cela permettait également de profiter des compétences et des conseils avisés des talents locaux. From a crass pragmatic view, it can also take advantage of expertise and advice of local talent.




Grisés par les possibilités d'une époque qui leur a déjà apporté les effets stroboscopiques et les néons multicolores, les plus fringants représentants de cette jeunesse fougueuse se lancent des défis tous plus audacieux les uns que les autres (« J'te parie que ce soir, je patine ave elle ! »). Intoxicated by the possibilities of an era which has already brought the strobe effects and multicolored neon lights, the most spirited representatives of this fiery youth embark challenges all the more audacious one than the other ( "Do not you bet tonight I patina ave it! "). Unis par les liens sacrés du roller, la pimpante Terry (que campe donc Linda Blair , qui n'aurait quasiment pas été doublée, la malheureuse ayant même développé de l'hygroma à la hanche, voyez un peu comme je prend la peine de me documenter avant de rédiger mes chroniques) et le très chevelu Bobby (Jim Bray, un authentique champion de roller skate lui, déjà vainqueur de quelques 275 trophées au moment du tournage) remuent la croupe avec énergie devant l'objectif de la caméra, à l'instar de tous leurs amis. A ce titre, ne pas hésiter à se repasser à l'envi la scène d'intro, époustouflante, munificente (oui, MUNIFICENTE) de nanardise avec la chanson Let's Roll ! (allez-y, montez le son, faites chier vos voisins !!). United by the bonds of holy roller, the smart Terry (so that portrays Linda Blair, who has been virtually doubled, with the unfortunate even developed bursitis in his hip, look a little like I took the trouble to document before writing my chronicles) and very hairy Bobby (Jim Bray, a true champion roller skate He already won some 275 awards at the time of filming) move with the energy behind the lens of the camera, at 'Like all their friends. As such, do not hesitate to revert to the emulation scene intro, amazing, munificent (yes, munificence) of nanardise with the song Let's Roll "(go ahead and mount the sound, make your neighbors shit!).



Let's roool (woosh, ta-ta-ta) let's roooool (de quoi donner le ton d'entrée !) Let's roool (woosh, ta-ta-ta) let's roooool (what give your input!)


Tous ne vivent que de roller, par le roller – Bobby gagne sa vie en louant des patins – et pour le roller. All live only roller, the roller - Bobby makes a living by renting skates - and rollerblading. Du coup, lorsqu'une bande de méchants mafieux fait annuler le concours et menace de fermeture l'établissement phare du roller-boogie (une sorte de « disco palace »), c'est le drame. So, when a band of evil mafia is cancel the competition and threat of closing the flagship institution of roller-boogie (a kind of "disco palace") is the drama. Sans le roller, les jeunes n'ont plus de but : on les voit errer tels des navires sans gouvernail le long des plages ensoleillées, épaves hâlées qui ne semblent même plus avoir goût à la musique disco (« The guy's never gonna skate or listen to boogie music again ! »). Cerise sur le gâteau, le film offre une course-poursuite pour le moins cocasse entre des mafieux d'opérette en limousine et notre duo d'amoureux… en patins à roulettes ! No rollerblading, young people have no purpose: they are seen wandering like a ship without rudder along the sunny beaches, tanned wrecks that do not seem even to have a taste for disco music ( "The guy's never gonna skate or listen boogie to music again! "). icing on the cake, the film provides a chase for the least funny mafia between operetta limousine and our love duet ... on roller skates! Plutôt sympa, assez audacieux et surtout monstrueusement nanar (c'est tout juste si on n'entend pas les roulettes crisser dans les virages) ! Rather nice, very bold and most monstrously nanar (it's just if you can not hear the wheels squealing in the corners)!



Wowowo, qu'est-ce qui se passe ici !?! Wowowo, what happens here!?!


O surprise, l'amateur éclairé de l'écrivain Brett Easton Ellis et de ses portraits dévastateurs d'une jeunesse californienne dorée et foutue pourra déceler d'infimes aspects critiques assez semblables dans le fond (toutes proportions gardées) sous quelques-uns des gags patauds et convenus de « Roller Boogie » (parents embourgeoisés n'accordant aucun intérêt à leur progéniture, mère sous tranquillisants etc.). O surprise of the amateur writer Brett Easton Ellis and its devastating portrait of a young Californian golden fucking can detect tiny critical aspects quite similar in the background (relatively speaking) in some of the gags clumsy and agreed to "Roller Boogie" (middle-class parents granting any interest in their offspring, mothers under tranquilizers etc..). Se conformant néanmoins à son rôle de caricature, le père de Terry, en bon rabat-joie de service, s'oppose catégoriquement à ce que sa fille aille folâtrer dans ces hauts lieux de débauche que sont les pistes de roller-boogie, repaire de « tous les marginaux désoeuvrés de la ville » s'ébaudissant au rythme de « cette insanité de musique disco ». However complying with its role of caricature, the father of Terry, in good killjoy service, categorically opposed to what her daughter go frolicking in the high places of debauchery are the tracks of roller-boogie, lair "All the marginalized outcasts in the town" s'ébaudissant pace "this insanity of disco music." Oh le vilain réac' (qui a dit « vilain cliché » ?). Oh the ugly reaction '(who said "ugly stereotype?). Les accents impies de cette musique corruptrice incitant le jeune au vice et à la luxure, on nous les assène tout du long sans aucun temps mort. The accents of that wicked music corrupting the young incentives to vice and lust, we are meted all along without any downtime. Reste qu'en dépit de ce que « Roller Boogie » tente désespérément de nous faire croire, la disco vivait déjà ses dernières heures, exhalant ses derniers souffles pathétiques dans la touffeur nocturne des night-clubs du monde entier (paye ta prose ampoulée, John). Yet despite what "Roller Boogie" is desperately trying to convince us, the disco was already living his last hours, breathing its last breaths pathetic in the sweltering night in nightclubs around the world (pay your turgid prose, John ).




S'occupant justement de la formation musicale (paye ta transition, John), le nanardeur érudit relèvera peut-être le nom de David Winters au générique, un gars fiché chez nous pour s'être commis dans beaucoup trop de nanars pour passer inaperçu (jetez donc un œil à son casier ). Quelques années après « Roller Boogie », le bonhomme sera notamment l'auteur d'un certain « Skate Gang » (Thrashin') , un film qui présente une ressemblance frappante avec « Roller Boogie »… et pour cause ! David Winters se contentera d'appliquer rigoureusement la même formule : en 1986, chez les jeunes, la tendance n'est plus au roller skate (patins à roulettes) mais au skateboard (planche à roulettes) et les Red Hot (mais oui, en 1986) ont remplacé la disco, qui n'aura donc pas survécu au changement de décennie. Dealing precisely musical training (pay your transition, John), the nanardeur scholar is perhaps the name of David Winters in the credits, a guy stuck at home for having committed too many to pass unnoticed nanars ( Take a look at his record). A few years after "Roller Boogie", the doll is also the author of a "Skate Gang" (Thrashin '), a film that presents a striking resemblance to "Roller Boogie" ... and for good reason! David Winters will only strictly apply the same formula in 1986, youth, the trend is more roller skate (roller skates), but the skateboard (skateboarding) and Red Hot ( but yes, in 1986) replaced the disco, which will not survive the decade of change. C'est reparti pour un tour ? I'm back for a ride?



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